LE CORRIDOR

art contemporain

Max Charvolen

BIOGRAPHIE

Né en 1946 à Cannes
Vit et travaille à Cannes et dans diverses villes où on lui propose des lieux sur lesquels exercer son travail de peintre.
Participe au groupe INterVENTION (1968-1973) et aux manifestations de l’École de Nice depuis cette date.
Co-fondateur du groupe 70 (1970)

VAGABONDAGES A TRAVERS LES TERRITOIRES « CHARVOLEN »

« J’ai toujours vu chez Charvolen des similitudes avec ces artistes qui vont sur le motif … Max Charvolen se rend sur les lieux dans lesquels il travaille. Il y transporte ses outils, sa toile, ses couleurs, … le travail achevé, il change d’atelier… Ce que montre les expositions de Max Charvolen ce sont les reliques des lieux où il est intervenu, les reliques de ces ateliers, Avignon, Vallauris, Carros, Delphes, Colmar … . Les toiles de Charvolen ont des formats inattendus. Des bords irréguliers. En les regardant, si on pense au lieu où elles ont été faites, on se dit qu’évidemment, il se poursuivait au-delà de l’œuvre, et, en regardant l’œuvre sur le mur où elle est exposée, on peut se dire qu’elle se poursuit peut-être au-delà de ses propres limites…Les œuvres de Charvolen font voyager le regard et la pensée. »

Extrait du catalogue Vagabondages à travers les territoires « Charvolen », Raphaël Monticelli, 2017

QUESTIONNER LA LIMITE

Depuis le début de sa pratique jusqu’à ses derniers travaux sur bâti, Max Charvolen questionne la limite. Limites spatiales qu’il détermine par le déplacement de son corps et dont il marque les états avec la couleur ou la non-couleur.

Limites qu’il transgresse quand les Sondes s’échappent vers un ailleurs ou quand les mises à plat informatiques repoussent les possibles de la représentation à l’infini. Limites de l’espace symbolique de la toile qu’il renverse pour le faire adhérer au modèle qu’il est censé figurer.

Par l’originalité de ses procédures, Max Charvolen transfigure le réel. Il investit l’espace au plus près du tangible et il le donne à voir transformé, déployé, au plus loin de la ressemblance. Insatiable, il recherche les lieux modèles : façades, passages, escaliers, recoins oubliés d’une cour intérieure le provoquent. Les lieux sont des machines à fabriquer de la forme et questionner la peinture.

Art Vif N° 24 Juillet 2012

EXPOSITIONS (SÉLECTION)

2018 Territoires, Galerie Le Corridor, Arles
2018 A corps d’espace, Galerie C e y s s o n & B é n é t i è r e, Paris
2017 Limite(s)…, Chapelle du Carmel, Chalon sur Saône
2017 A propos de Nice 1947-1977, Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice (collective)
2016 Les entre-bords Between limits, Espace d’art contemporain André Malraux, Colmar
2016 Fondation M.Y. Soma Art Museum, Séoul, Corée (collective)
2016 La galerie de l’imaginaire, Lascaux, Centre International de l’Art Pariétal, Montignac (collective)
2015 L’espace reconstruit, Château Lescombes, Eysines
2015 Mur/Murs, Domaine de Kerguéhennec, Bignan (collective)
2015 Charvolen à Vallauris, la ville-modèle, Salle Eden, Vallauris
2015 Frontières et passages, Galerie Depardieu, Nice
2015 De la mise en doute du tableau, Collegio Cairoli, Université de Pavie, Italie (collective)
2014 Maison d’art Clos de la fontaine, St-Laurent-La-Vernède, Gard
2014 …addiction à la soustraction, EXIT 11, Château du petit-Leez, Belgique (collective)
2014 Les Mains Inverses, Galerie du Théâtre, Privas Combe d’Arc (collective)
2013 Lieux communs, Galerie AL/MA, Montpellier
2013 La Cave Littéraire, voute, pilier, sol, murs, escalier. Dialogue autour de l’oeuvre avec M. Butor et R. Monticelli, Villefontaine.
2012 Dessins d’études post-paratoires de mise à plat, American Gallery, Marseille
2012 Langue de territoire (morceaux choisis), Galerie l’Espace du dedans, Lille
2011 Escalier, murs, sol, Hall du musée Fernand Léger ; La peinture autrement, phase 3, Salle 1, musée national Fernand Léger, Biot

PRÉSENT DANS DE NOMBREUSES COLLECTIONS PUBLIQUES

LIEN

portraitsdartistes.free.fr/maxcharvolen.html